Cette fenêtre isolée, proche par le style des ouvertures des façades nord de l’hôtel de Narbonne-Pelet (rue du Serf), est l’un des rares vestiges de l’architecture de la Renaissance dans la Cité. Elle se caractérise par plusieurs emprunts à l’art antique, tels les pilastres, surmontés de chapiteaux corinthiens et l’entablement. Le bandeau à modillon, placé sous l’appui, constitue la note originale de l’ensemble. A la fin du XVIe siècle, la maison appartient à Paul Magnin, propriétaire également dès 1585 de l’ancien établissement des hospitaliers de Chamier, situé à l’ouest de la Commune.
Au nord, on peut remarquer une fenêtre à meneaux, beaucoup plus fruste dans sa décoration. Les autres façades sur la place, avec leurs ouvertures légèrement cintrées, sont probablement issues d’aménagements du XVIIIe, voire du XIXe siècle pour celle côté sud. Cette dernière constitue un des très rares exemples d’édifice à trois étages dans le centre "ancien". Au cours du XVIIe siècle y réside Claude Brissaud, procureur épiscopal au baillage de la Cité.
En image : fenêtre Renaissance
- Fenêtre Renaissance